epilogue

Publié le par ricou

Que retenir d'un tel voyage?

La chose qui me reste et que, maintenant, je déjeune vraiment le matin.

Le reste n'est que pensées et souvenirs.

Je suis parti assouvir un rêve: rouler et dormir sur le salar avant que les grandes entreprises étrangères ne le detruisent. Heureusement, elles ne pourront le faire et cela c'est tant mieux. Comme ça d'autres, après moi, peut être mes enfants, pourront eux aussi faire le même rêve.

Je suis parti trouver des réponses, et franchement là, je n'en ai pas trouver, sauf peut être la réflexion sur suivre sa route. LAISSER SA TRACE ET POURSUIVRE SA ROUTE .
Je pensais avoir le temps ( peut être je ne l'ai pas pris ) de réflechir mais les conditions de vie, voire de survie, la météo, le froid, l'altitude  et une foule de choses à faire lors des bivouacs ne m'ont guère laisser de temps. Et en dehors des bivouacs j'étais tellement content de voir du monde ...

Je voulais faire un truc un peu dur physiquement ( pour me prouver que j'en étais encore capable ) et mentalement, et là, franchement, j'ai étais servi sur la première semaine et la traversée des lagunes : froid intense, vent violent, glacial la nuit, quelques fois faim, débuts d'engelures aux doigts ... Il y a eu quelques jours abobinables. Mais je sais par expérience que ce sont ces  moments là que je retiendrais dans quelques années. Ainsi que quelques photos gravées dans ma tête.

Mentalement, je ne savais pas du tout où j'allais. Même si je suis d'un naturel solitaire, je ne me suis jamais retrouver seul aussi longtemps.  Par les sports que j'ai pratiqué, je savais que cela allait être bon. De toute façon il ne faut pas douter et puis j'étais seul, dans l'incapacité de m'appuyer sur quelqu'un d'autre. Alors ...

Physiquement, j'avais des doutes car je ne m'étais pas entraîné comme je le voulais. J'étais sous mon poids de forme, le froid, l'altitude, l'amplitude thermique de la journée : beaucoup trop de paramètres non gérés. Et là ,franchement, je n'ai jamais eu de courbatures sauf les 2 tours à San Pedro où j'ai tirer un peu de braquet.

J'ai fait des rencontres de gens extraordinnaires, découvert une partie de leurs pays respectif. Je me suis intérressé à leur mode de vie, leur cuisine ...

Eh là, franchement, je n'ai qu'une envie : partager mon rêve avec d'autres.

Cela passe par un bon pastel del choclo, d'un bon vin chilien, qu'il faut partager entre amis, en regardant les photos et attendre d'y retourner.




Publié dans carnet de voyage

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R
Salut Eric<br /> Bienvenido de vuelta a Francia<br /> Quand on reçoit un lien sur un blog, on va regarder un peu par curiosité et on y reste un petit moment sans le regarder à fond. Mais là, j'y suis resté très longtemps et j'y passerai encore du temps, car il y a beaucoup à lire et à voir. Les photos sont géniales et les textes sont parfaits. C'est vrai que dans de telles situations on a le temps à la réflexion. Je pense que ces lieux sont propices à la réflexion.<br /> Même si je ne m'exprime pas souvent, j'ai beaucoup d'admiration pour les très rares "fous" de ton genre qui vont au bout de leur rêve.<br /> J'espère que t'as pensé à faire un bouquin ou à te faire diffuser sur un magazine d'aventures. <br /> Félicitations<br /> @+++<br /> René<br /> <br /> PS je vais envoyer le lien de ton blog à des potes et famille, en Asie, Australie, Finlande, Irak et aussi en France
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